Après l'occupation portugaise, le Timor oriental proclame son indépendance en 1975. L'Indonésie intervient toutefois sur le territoire l'année suivante, faisant du Timor oriental une de ses provinces. Un conflit long et sanglant s'amorce. À la suite d'un référendum tenu en 1999, et d'une période d'administration onusienne, l'indépendance du Timor oriental est reconnue en 2002. La guerre a causé des dommages humains et matériel importants, laissant le nouveau pays, dont la majorité de la main-d'oeuvre se consacre à l'agriculture, dans une situation de grande pauvreté. Malgré la présence de ressources pétrolières, le chômage reste élevé. Un conflit entre militaires, en 2006, force une intervention internationale. Les années 2010 sont marquées par une amélioration de la situation démocratique, le multipartisme entraînant la formation de gouvernements de coalition. Au plan de l'organisation des pouvoirs, il s'agit d'un État unitaire. Le régime politique est parlementaire, c'est-à-dire que le gouvernement doit nécessairement avoir l'appui du parlement. Le droit de vote pour les femmes a été reconnu en 1949.

Les Nations unies jouent le rôle d'administrateur avant la reconnaissance de l'accession à l'indépendance du Timor oriental, en 2002. Celui-ci entretient de bonnes relations avec les autres pays d'Asie du Sud-Est, même avec l'Indonésie à qui il s'opposait avant la reconnaissance de l'indépendance. Il a également des liens avec l'Australie, malgré un différend sur la question de l'exploitation pétrolière. Des accords territoriaux et économiques sont d’ailleurs conclus entre les deux pays à la fin des années 2010. Lors du conflit interne de 2006, ce pays, et quelques autres, interviennent au Timor oriental. Un des objectifs des dirigeants est-timorais est d'intégrer l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est, un processus en évolution dont le dénouement demeure cependant incertain. Ce pays est membre de plusieurs organisations internationales dont: ONU [27 septembre 2002]