Sous tutelle australienne depuis la Seconde Guerre mondiale, la Papouasie Nouvelle-Guinée devient finalement un État indépendant en 1975. Une Constitution est adoptée et une tradition démocratique se perpétue avec une alternance au pouvoir entre les principales formations politiques. Au cours des années 1980 et 1990, le gouvernement de Papouasie Nouvelle-Guinée doit composer avec les revendications des sécessionnistes de l'île de Bourgainville. Ceux-ci passent à la lutte armée et proclament même leur indépendance, en 1990. Les combats se poursuivent avant qu'un accord, prévoyant la tenue d'un référendum, ne soit conclu en 2000. La consultation populaire tenue en 1999 se solde par un vote écrasant en faveur de l’autodétermination. Il est suivi de négociations. Le pays connait un élan économique soutenu au XXIe siècle. Depuis 1945, ce pays a été marqué par l'affrontement avec 2 groupe(s), faction(s) ou territoire(s) ayant fait, pendant les périodes indiquées, au moins 25 morts par année: Armée révolutionnaire de Bourgainville Organisation pour une Papouasie libre Au plan de l'organisation des pouvoirs, il s'agit d'un État unitaire. Le régime politique est parlementaire, c'est-à-dire que le gouvernement doit nécessairement avoir l'appui du parlement. Le système électoral est du type vote alternatif.

Même après son accession à l'indépendance, en 1975, la Papouasie Nouvelle-Guinée conserve des liens très étroits avec l'Australie, particulièrement sur le plan économique. Elle fait également partie du Commonwealth. Les relations avec l'Australie se consolident en 2020 avec l’adoption d’un partenariat stratégique et économique global. La Papouasie Nouvelle-Guinée cherche aussi à diversifier ses échanges pendant cette période, établissant des liens particulièrement forts avec différents pays d’Asie, notamment la Chine. Ce pays est membre de plusieurs organisations internationales dont: ONU [10 octobre 1975]