Après la Seconde Guerre mondiale, la vie politique de cette démocratie populaire est dominée par le Parti populaire révolutionnaire mongol (communiste), qui est parti unique, et par Yumjaagyn Tsedenbal, le chef du pays de 1952 à 1984. Les changements qui bouleversent le monde communiste au début des années 1990 ont des répercussions sur la Mongolie qui entreprend la libéralisation de son économie et de ses structures politiques. Même si des élections à candidatures multiples sont organisées avec succès au cours de la décennie, les communistes conservent une forte influence sur l'évolution politique du pays. Au XXIe siècle, on observe toutefois une alternance entre le Parti révolutionnaire du peuple mongol et le Parti démocrate. Pendant cette période, un boom minier permet à la Mongolie de connaître une croissance économique importante. Au plan de l'organisation des pouvoirs, il s'agit d'un État unitaire. Le régime politique est semi-présidentiel; les pouvoirs exécutifs sont partagés entre le président et le premier ministre. Le système électoral est du type scrutin à deux tours. Le droit de vote pour les femmes a été reconnu en 1924.

Des liens diplomatiques, économiques et militaires très étroits unissent la Mongolie et l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Les pays du bloc communiste sont les principaux partenaires commerciaux de la Mongolie qui est cependant affectée par le démantèlement de l'URSS. Aux prises avec une difficile situation économique, ses dirigeants doivent recourir à l'aide internationale afin de répondre aux besoins de la population. Oulan-Bator conserve de bonnes relations avec les États-Unis et voit ses liens économiques avec son voisin chinois s'intensifier avec le développement de ses ressources minières. La diplomatie mongole est active au sein de plusieurs organisations, notamment les Nations unies et ses opérations de maintien de la paix. Ce pays est membre de plusieurs organisations internationales dont: ONU [27 octobre 1961]